Merci à celles et ceux qui acceptent de rédiger un texte ou d'envoyer des photos, voire une vidéo de permettre ainsi à tous d'avoir un compte rendu des activités, des sorties et des voyages. réalisés.

LYONS-LA-FORET 25/07/2024

25 juillet 2024 L’Eure, les vaches made in Normandie…. Le calme.

La petite ville de Lyons : 800 habitants, fait partie des plus beaux villages de France, fleur d’or.

Très belles maisons qui ont vu s’y arrêter des personnalités notamment  Maurice Ravel qui invitait dans sa belle demeure des peintres et leurs amis (Malraux, Breton, Aragon, JLouis Barrault).

Les maisons et la halle au centre du bourg ont servi de décors lors de tournages de films, notamment les deux Madame Bovary.

Déjà au moyen âge le bourg fut une cité royale grâce à son immense forêt un des domaines de chasse parmi les plus réputés.

Depuis la petite ville s’est endormie : pas de révolution industrielle, mais beaucoup de visiteurs qui apprécient le marché en fin de semaine sous la halle avec des spécialités culinaires normandes.

Après un bon repas, visite des ruines de l’abbaye de Mortemer à Lisors puis retour dans notre bonne ville de Meaux.

Texte de Michèle Cara, photos de Joël Surini (Maison où résida Maurice Ravel ; Abbaye de Mortemer), mise en page de Charles Delbarre. 

JOURNEE DANS L’EURE le 26/09/2024

Une journée à Pont de l’Arche en Normandie

Après un départ matinal, nous arrivons dans le département de l’Eure en cette jolie petite ville de Pont de l’Arche.

Le soleil de Normandie est avec nous.

Du haut des remparts, nous avons devant nous la confluence de la rivière Eure rejoignant la Seine. Le pont de la ville enjambe les deux cours d’eau. Nous comprenons vite que cet endroit a été d’importance pour la protection militaire de la Normandie. Le pont en fut pourtant la plus grande victime car détruit à 7 reprises depuis l’an 862 date de construction du premier pont de bois fortifié et édifié pour contrer l’avancée des Vikings sur la Seine.

L’Arche signifiait à cette époque la « forteresse ». Le pont moderne actuel a quant à lui été construit après les combats de la seconde guerre mondiale.

Visite de l’église Notre Dame des arts, avec sa façade richement sculptée de style gothique flamboyant du XVI – ème siècle, des vitraux peints en 1605 par le Maître verrier Martin Vérel évoquent le halage des bateaux sur la rivière et représentent le Maître de pont guidant les manœuvres.

Le chœur est orné de larges boiseries portant des lions sculptés faisant référence à Richard Cœur de Lion. Ces boiseries proviennent de la proche  abbaye cistercienne de Bonport construite par le roi Richard.

La visite de la ville s’est poursuivie  par les rues aux maisons anciennes à pans de bois du moyen âge où nous avons pu observer des anciens passages et des poutres sculptées. Fin de la visite par la place centrale entourée des maisons à colombage et la stèle dédiée à Hyacinthe Langlois peintre et dessinateur né en cette ville en 1777.

Le déjeuner dans une auberge sur les bords de halage a été très apprécié grâce à aux produits de la cuisine locale normande.

Nous avons ensuite rejoint le cours de l’eau pour découvrir le monde des mariniers présenté par l’Association de la Batellerie de Poses. Nos guides issus de familles de mariniers sont passionnés par leur métier et leurs racines.

Une première visite nous a conduit sur le puissant remorqueur « Le Fauvette » construit en en 1928 à Cologne, tireur de péniches à l’origine puis transformé en bateau pousseur en 1956. L’épave magnifiquement restaurée par l’association est maintenant classée Monument Historique.

Le Fauvette pouvait pousser jusqu’à 10 péniches grâce à son moteur surpuissant. Une descente dans le ventre du bateau nous fait ressentir la forte odeur prenante du gasoil. Les cabines exigües pour le logement du capitaine et du mécanicien nous font comprendre leurs conditions de travail difficiles.

Nous entrons ensuite dans la péniche remorqueur « Midway » transformée en musée sur l’histoire des mariniers.

Des photos anciennes nous montrent le halage des bateaux par des chevaux mais aussi par des hommes. Notre guide nous décrit également la dure vie des mousses, apprentis corvéables.

Les bateaux croisières, les bateaux à aube, les moulins flottants, des photos de la vie sur la Seine aujourd’hui disparue. Sont exposés aussi des maquettes de bateaux de toutes époques et nombreux objets usuels anciens appartenant à l’univers des péniches. Une amusante démonstration d’une maquette d’écluse nous a permis de comprendre son fonctionnement.

Dernier évènement important pour les mariniers : le transport sur la Seine de la flamme Olympique en Juillet dernier.

Un grand merci à Hélène pour cette agréable journée au bord de l’eau.

Texte : Catherine Fourdraine, photos : Joël Surini, Catherine Fourdraine, mise en page :

Charles Delbarre

VENDREDI 15 NOVEMBRE 2024 : UNE JOURNEE DANS LA SOMME

Arrivée devant le château de Rambures, surprise, ce château-fort médiéval est construit en briques rouges. Nous apprenons que la brique résiste mieux aux boulets que la pierre. La première construction date des années 1420, le château est propriété de la même famille depuis 26 générations les « de Rambures » devenus « de Fontenilles » par alliance. Il a été habité jusqu’aux années 1930. La famille vit toujours sur le domaine dans les communs restaurés. 

Le château classé monument historique par Mérimée en 1840, a été remanié au fil des années pour le rendre plus habitable avec entre autre la création d’un grand escalier.

Il est de plan carré avec 4 tours d’angle. Durant la visite nous montons et descendons et remontons les escaliers en colimaçon de ces tours pour accéder aux différentes salles qui ont gardé leurs meubles d’origine acquis par la famille.

Le château est entouré d’un vaste parc à l’anglaise et d’une roseraie de 350 variétés à visiter aux beaux jours.

Ensuite accueil chaleureux du restaurateur à Mons-Boubert pour un bon repas de spécialités régionales : ficelle picarde, carbonade, gâteau battu aux pommes.

L’après-midi direction l’abbatiale à l’origine bénédictine de Saint-Riquier fondée par Angilbert, gendre de Charlemagne. La première abbaye fut construite entre 789 et 799. Elle subit de nombreuses destructions liées aux conflits (invasion viking, incendies, révolution), l’abbaye étant une autorité administrative importante. Elle fut maintes fois reconstruite ce qui explique les différents qui explique les différents styles que l’on y trouve.

Classée monument historique, l’extérieur, impressionnant, est de style gothique flamboyant. Nous avons pu admirer l’intérieur de l’église beaucoup plus classique, et accompagnée par notre guide, la salle du trésor qui présentent sculptures, tableaux, objets de cultes.

Légende locale (sculptée sur un des chapiteaux) : les femmes ayant aidé les hommes à la guerre ; le roi Louis XI leur accorda le droit de battre leurs maris une fois par an !

Actuellement les bâtiments de l’abbaye ont été transformés en centre culturel. Nous avons poursuivi notre visite par une exposition sur la rose dans tous ses états, botanique, art, mode, …

Après cette belle journée de découverte nous avons repris le car pour Meaux.

Merci à Nicole pour l’organisation de cette sortie.

Texte et photo de Nicole Parain, mise en page de Charles DELBARRE.

Lundi 20 janvier 2025 : l'Opéra comique

Notre visite à l'Opera Comique est fixée en fin d'après midi.

Créé sous le règne de Louis XIV il s'est appelé Salle Favart. Il a brûlé deux fois, nous visitons donc la 3ème Salle Favart.

En 2015 il a célébré ses 300 ans.

Pour des raisons de sécurité il a été le premier théâtre d'Europe à fonctionner à l'électricité. Inauguration en 1898.

Nous sommes accueillis par Edouard un jeune chanteur qui va nous accompagner en chansons lyriques, bien entendu.

Après les très belles grilles donnant sur une petite place très tranquille, l'entrée est superbe. Un très bel escalier nous mène à l'étage avec plusieurs arrêts animés par le chanteur. Tout est superbe les lustres, les rideaux, les mosaÏques au sol...

Nous passons dans le grand foyer où des coussins posés au sol nous attendent;

Plus nous montons pour arriver au "paradis" plus le décor se simplifie, mais, d'en haut, une très belle vue sur la scène.

Nous redescendons pour entrer dans une salle où le chanteur nous donne un extrait de Carmen, créé dans ce lieu, mais mal reçu à l'époque.

Fin de la visite. A faire, par exemple aux journées du patrimoine.

Texte : Mireille Cara, photos : Jacqueline Martin, mise en page : Charles Delbarre

Jeudi 30 janvier 2025

visite de la BNF RICHELIEU

Arrivés tôt à Paris nous déjeunons en face de la gare de l'Est chez OBouillon, Puis nous allons à la BNF. Un peu d'attente car nous sommes en avance. La guide nous fait le plaisir d'arriver plus tôt. À l'extérieur, pas mal d'explications sur l'immense bâtiment qui a plus de 400 ans. Voulu par Mazarin, il comporte 4000 m2 de bibliothèque, 40 millions de livres, une galerie de 144 m, une écurie pour 100 chevaux. Le luxe, ce bâtiment de 50000 m2.

Travaux de rénovation sur 12 ans, coût 261 millions d'euros.  Installation d'un nouvel escalier en acier et alu qui s'intègre parfaitement.

La bibliothèque comprend une salle de lecture ovale chauffée par des calorifères parfaitement intégrés.  2 millions d'ouvrages, 160 places, 180000 volumes en accès libre et gratuit. 

En plus des livres une collection de 600000 médailles voulue par Louis XIV rangées dans 15000 médailliers. 7000 costumes, nous en voyons quelques uns. Pour finir la magnifique galerie Mazarin. 

Nous avons beaucoup marché, piétiné.  Nous sommes épuisés et heureux d'être assis dans le train.

Et pourtant il y aurait encore tant à voir et à raconter. ll faut revenir et, aux beaux jours, profiter du square où sont plantés uniquement des espèces destinées à la fabrication du papier.  

Texte de Mireille Cara, photos de Jacqueline Martin, mise en page de Charles Delbarre.

Journée crêpes du samedi 11 février 2025 Salle Louis Braille.

Nous étions nombreux en ce samedi après-midi  pour partager les crêpes que nous avions préparées, accompagnées de confitures maison, miels, et pour les plus gourmands pâtes à tartiner, cidre et autres jus de pommes doux.

Avant ce généreux et traditionnel goûté de Chandeleur, il était important de pratiquer une activité physique et une initiation à la danse en ligne nous a été proposée.

- Avec le Madison, on a appris à compter en phrases et à nous déplacer tous ensemble, 

Avant ce généreux et traditionnel goûté de Chandeleur, il était important de pratiquer une activité physique et une initiation à la danse en ligne nous a été proposée.

- Avec le Madison, on a appris à compter en phrases et à nous déplacer tous ensemble, 

- Et après répétition de difficiles entre-croisements, nous avons réussi à mettre en place une joyeuse farandole sur une musique Country. 

Un grand Merci à notre animatrice Latifa. »

Texte et photo Catherine Fourdraine mise en page Charles Delbarre

SUR LES PAS D’EDDY MITCHELL – lundi 17 février 2025

Après un déjeuner très apprécié au « Faidherbe » dans le quartier de la Porte des Lilas, notre guide nous emmène flâner dans le quartier de Belleville sous un ciel bleu et un soleil tant attendu. Belleville est à cheval sur les 19ème et 20ème arrondissements de Paris.

Né en 1942, Eddy Mitchell a grandi au cœur de ce quartier populaire où il a puisé son inspiration musicale. Notre guide nous a donc emmené sur ses pas …

➢Métro Porte des Lilas : Très souvent fréquenté par Eddy, son accès principal ouvre sur l’édicule à casquette en béton armé et ciment de Grenoble réalisé par l’architecte Charles Plumet en 1921.

Mouflet, J'allais voir Luis Mariano, Dans "Le Chanteur de Mexico", Maman et moi on rentrait en métro Station Opéra, direction Lilas, Nostalgie facile mais swingue pas terrible.

➢ 9 boulevard d’Algérie 3ème étage : c’est là qu’habite Claude Moine dit « Smoll ». C’est la ceinture Rouge ; il passe toute son enfance à jouer dans ce terrain vague appelé « la zone », sur les « fortifs ».

M'man, J'viens d'fumer ma tout première Week-End, Sur les fortifs où t'aimes pas qu'j'traîne, J'me s'rais tué plutôt que d'refuser, Y a pas qu'les mères qui font les enfants, La zone, la rue coulent dans mon sang.

➢ Scolarité dans le privé, il sort de l’école à 14 ans. Nous apercevons l’Institution Vaysse au Pré-Saint-Gervais où il sera scolarisé en même temps que Guy Marchand ; après l’école il devient coursier au Crédit Lyonnais mais il va un peu trop au Golf Drouot durant ses heures de travail ; malheureusement il y rencontrera son patron qui, de ce fait, va le licencier.

                               M'man, J'viens tout juste d'avoir mes quatorze ans, J'veux plus d'école, j'suis dev'nu grand, J'te promets j'te gagn'rai plein d'argent.

➢ Parc de la butte du Chapeau Rouge : c’est un lieu de jeux et de rencontres. Il y joue aux cowboys et aux indiens, il l’appelle « son far west ». Pour nous c’est un bel endroit de verdure et un magnifique point de vue sur la banlieue est.

➢ Quartier Mouzaia : petit arrêt devant le café tabac « St Christophe », autrefois « le Clairon » où il découvre, sur le premier Juke Box installé, le rock-and-roll avec Bill Haley.

Monsieur Bill Haley, Bien avant Presley, Déjà décoiffait, M'éclatant la tête

Avec ses "Comets"

➢ Eglise Saint François d’Assise : le 18 avril 1954, il y fait sa communion. Très belle église, une des premières églises d’architecture néogothique construites à Paris entre 1854 et 1859.

➢ Un petit tour sur la Place des Fêtes

Et place des fêtes, Sur nos mobylettes, On singeait James Dean, Mais où sont mes racines ?

➢ Cinéma « Le féérique » un des derniers cinémas disparus, c’est maintenant un Franprix. Eddy va au cinéma tous les jeudis avec son père et son frère (il en existait une quarantaine).

La lumière revient déjà Et le film est terminé Je réveille mon voisin Il dort comme un nouveau-né Je relève mon strapontin J'ai une envie de bailler C'était la dernière séquence C'était la dernière séance Et le rideau sur l'écran est tombé

Petite anecdote : Les mamans de Guy Marchand et d’Eddy se retrouvent régulièrement sur le marché. « Vous avez vu mon fils, il est encore disque d’or » dit la mère d’Eddy. Un jour Mme Marchand lui répondit « Vous savez ce qu’il fait le petit Guy ? »« Non », répond Mme Moine, « et bien il tourne avec Bardot, au revoir Madame ! ».

Beaucoup de célébrités ont vécu dans ce quartier (Guy Marchand, Michel Serrault ….), nous sommes également passés devant la clinique où est né Julien Clerc.

Nous avons découvert le Culte Antoiniste, d'inspiration chrétienne fondé en 1910 par un belge Louis-Joseph Antoine. Les croyances antoinistes combinent des éléments de catholicisme, de réincarnation et de guérison.

Notre belle balade se termine au Métro Jourdain après 2h30 de déambulation ; elle nous a permis de mieux comprendre l'âme du quartier qui a nourri la créativité du rocker. Nous repartons avec des chansons plein la tête.

texte de Christine Pierre,  photos de Rejane de Keslinget et de Catherine Fourdraine, mise en page de Charles Delbarre.

ACCUEIL DES NOUVEAUX ARRIVANTS

Comme  chaque année, ce samedi 8 mars 2025, notre association a participé à l’accueil des nouveaux arrivants à Meaux. Nous avons pu ainsi rencontrer de nombreuses personnes habitant depuis peu dans notre ville et leur exposer toutes les activités et sorties que nous proposons.

Cet événement a eu lieu Théâtre du Luxembourg en présence de Monsieur le Maire et des Conseillers Municipaux. Notre groupe a été convié sur scène et Hélène Weisz a présenté devant toute l’assemblée des nouveaux arrivants les actions des AVF en rappelant nos objectifs qui sont bien sûr  l'accueil mais aussi la création de liens entre les personnes pour que chacun se sente bien dans sa ville.

Merci aux accueillantes du jour :

Nicole Lazaro, Hélène Weisz, Françoise Delorme, Jacqueline Martin, Catherine Fourdraine.