AVF de MEAUX
Menu icoMenu232Dark icoCross32Dark
<
>
  • CONSEIL D'ADMINISTRATION
  • INSCRIPTIONS
  • DERNIERES SORTIES
  • SORTIES : ARCHIVES

Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux

Cliquez pour éditer
  • AVF de MEAUX
  • ACCUEIL ▴▾
  • LES AVF ▴▾
  • VOTRE AVF ▴▾
    • CONSEIL D'ADMINISTRATION
    • INSCRIPTIONS
    • DERNIERES SORTIES
    • SORTIES : ARCHIVES
  • Se connecter
  • CONSEIL D'ADMINISTRATION
  • INSCRIPTIONS
  • DERNIERES SORTIES
  • SORTIES : ARCHIVES
CONSEIL D'ADMINISTRATION INSCRIPTIONS DERNIERES SORTIES SORTIES : ARCHIVES

LA NOUVELLE ATHENES 30 OCTOBRE 2025

Notre balade commentée par Marie (guide conférencière) afin de découvrir le quartier de la Nouvelle Athènes (appelé aussi désormais SouthPi où SoPi par les nouveaux habitants quelque peu Bobo) commence par "l'église Notre dame de Lorette "dans le 9e arrondissement, construite de 1823 à 1836 de style néo-classique, à l'origine dédiée à la Vierge de Lorette dont la maison se trouve en Italie à Loreto.

Par la suite des rumeurs ont fini par appeler "Lorettes" les dames de petite vertu se faisant entretenir par de riches hommes ayant acheté de somptueuses demeures et vivant dans ce quartier; 

Paris alors capitale mondiale des plaisirs est en plein essor et voit de nouveaux quartiers se construire comme celui de la Nouvelle Athènes au sud de Pigalle.

Nous poursuivons au long des rues de ce quartier où furent construits de très beaux immeubles avec de jolis portes ajourées qui permettaient de voir l'intérieur de la cour. 

Au 10 de la rue St Lazare se situe la parfumerie Detaille du nom de  Charles Detaille dont l'épouse  la Comtesse de Presle, très élégante, raffinée et férue d'automobile, se rend compte que la vitesse lui déshydrate la peau.

Elle fait donc appel au chimiste M.Berthelot afin qu'il lui concocte un soin hydratant, nous sommes en 1905 et le "Baume Automobile" est né et la maison Détaille voit le jour, et une gamme de soins de haute qualité devient  référence en Europe.

Non loin de là au 80 rue Taitbout, nous découvrons le square d'Orléans, un ensemble architectural de 6 immeubles bas terminé en 1841 et initialement appelé "Cité des 3 frères". Ces appartements furent occupés par de nombreux artistes : Alexandre Dumas en 1831, Georges Sand en 1842, Édouard Dubufé, Frédéric Chopin et bien d'autres jusqu'en 1983. Le square fît l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques en 1977.

Remontons jusque la rue de la "Tour des Dames"où de somptueux hôtels particuliers subsistent,souvent occupés désormais par de jeunes sociétés, mais qui à l'époque l'étaient par de célèbres actrices entre autre Melle Mars qui acheta le numéro 1 en 1824. Comédienne célèbre, elle l'occupa jusqu'en 1838 puis il fut racheté par le Comte de Wagram ; au numéro 3 Melle Duchesnois tragédienne, a fait de cet endroit un Rdv des gens de lettres dont Victor Hugo.

Continuons notre chemin pour arriver "place St Georges" agrémentée de la statue de Gabardi, du théâtre St Georges, de sympathiques terrasses et de la bibliothèque Thiers (président de la république de 1871 à 1873) ancien hôtel particulier de ce dernier et de son épouse Élisée Dosne, depuis 1905 cette dernière est propriété de l'institut de France ; également sur la place,  l'hôtel particulier de la Païva célèbre courtisane russe.

Au gré des rues nous croisons quelques espaces verts bien appréciés des Parisiens.

Nous voilà arrivés rue "Victor Massé 'puis Avenue Frochot où nous découvrons une voie privée désormais fermée au public où Jean Renoir vécut ainsi que d'illustres tels Théophile Gautier, Charles Baudelaire, Alexandre Dumas et plus récemment Django Reinhardt ,Sylvie Vartan qui acheta et revendit très vite la maison dite "hantée par le fantôme d'une servante battue à mort".

 

Arrivés rue Chaptal, découvrons "l'International Visual Théâtre" destiné aux personnes mal-entendantes, programmation axée sur la langue des signes et les arts visuels et corporels.

Un peu plus loin Cité Chaptal se trouve une bibliothèque Louise-Waiser- Gaillard agrémentée d'un joli petit jardin appelé "Jardin Pauline Garcia Viardot (cantatrice et compositrice).

 En remontant vers Pigalle qui tient son nom du sculpteur français et académicien en 1744 "Jean Baptiste Pigalle"  mais qui ne fut en rien responsable du caractère sulfureux accordé au quartier ultérieurement.

 

  Puis la rue Blanche appelée ainsi du fait des traces de poudre blanche déversée par des attelages venant des carrières de Montmartre dans tout le quartier; on y trouve le théâtre de Paris, Hôtel de luxe et caserne des pompiers du 9e arrondissement.

 Et enfin, arpentons la rue de la Trinité pour y voir "l'église de la Trinité "construite de 1861 à 1867 style Neo-renaissance ouverte au Culte par Monseigneur Darboy archevêque de Paris le 07/11/1867, 

Les murs sont richement décorés de peintures académiques très appréciées de Napoléon III, comme Ste Geneviève  patronne de Paris distribuant des vivres aux Parisiens  ou encore Adam et Eve chassés du Paradis et bien d'autres encore. Très beau monument en rénovation extérieure que nous pourrons redécouvrir en 2027.

Ainsi se termine notre balade parisienne. Quelques marcheurs firent arrêt à la boulangerie pour se donner la force de rentrer dans notre belle ville de Meaux.

Texte et photos, Any Fonteneau ; mise en page, Charles Delbarre

 

Visite de l’abbaye de Clairvaux 16 octobre 2025

 

Notre visite a commencé par une présentation générale du site sur 32 hectares, son évolution à travers les siècles et dans l’histoire pénitentiaire française. Une grande maquette reproduisant tous les bâtiments nous a permis de comprendre la complexité du lieu.

Nous avons ensuite découvert l’ancienne abbaye cistercienne fondée en 1115 par saint Bernard de Clairvaux, l’abbaye de Clairvaux a été l’un des centres spirituels et intellectuels majeurs de l’ordre cistercien. Notre guide nous a rappelé le rôle essentiel que jouait la vie monastique à cette époque : une existence rythmée par la prière, le travail manuel et le silence,

 

Au fil de la visite, nous avons pu admirer les magnifiques salles voûtées de cette grande abbaye médiévale, dont les volumes impressionnants traduisent la puissance économique de la communauté. Les vitraux épurés gardent la simplicité de l’ordre cistercien cependant la chapelle décorée de figures féminines contraste avec l'esprit du lieu. Les bâtiments restaurés avec soin, permettent d’imaginer ce qu’était la vie des moines dans cet immense domaine qui comptait autrefois plusieurs centaines de frères convers.

Après la Révolution française, sur décision de Napoléon 1er, l’abbaye fut transformée en 1808 en prison, cette reconversion radicale a profondément marqué l’histoire du lieu. L’ancien dortoir des moines fut transformé en un quartier de détention et l’on peut encore percevoir les traces de cette sombre période carcérale dans certaines parties des bâtiments qui fut l’une des plus importantes prisons de France jusqu’à une période récente. Entre les murs de l’abbaye-prison, le monde religieux et le monde carcéral ont successivement partagé les mêmes cellules.

Depuis la fermeture progressive des bâtiments pénitentiaires, une vaste campagne de restauration a été engagée pour redonner à l’abbaye toute sa dimension historique et patrimoniale. L’alliance entre patrimoine monastique et mémoire carcérale fait de Clairvaux un site unique en France, c’est d’ailleurs depuis la fin des travaux la cathédrale Notre Dame de Paris le plus grand chantier de restauration de France. Clairvaux, lieu de mémoire, se transforme peu à peu en un lieu de rencontre et de culture.Le moment le plus marquant de la visite fut l’accès au quartier de sécurité. Sur le chemin des panneaux et des photos retracent l’histoire de la prison au 19ėme siècle, des prisons pour enfants et des dortoirs communs avec des conditions hygiène inexistantes.

 

Des chemins de ronde entourés de miradors, des filins et barbelés pour tout ciel nous conduisent au bâtiment central qui témoigne de la dure réalité du monde carcéral avec des portes massives, des cellules austères aux sas pourvus de grilles passe-menottes et des cours de promenades exiguës. Pour parloir, une cellule et pour infirmerie toujours une cellule. Le premier étage était quand à lui destiné aux prisonniers protégés. Dans le bâtiment, on ressent encore la rigueur d’un univers clos et surveillé toujours en silence.

Notre déjeuner chaleureux a eu lieu au sein de même de l'abbaye dans un ancien réfectoire voûté.

Après un court trajet nous nous nous rendons au Château de Cirey qui abrita les amours de Voltaire et de Madame la Marquise du Châtelet.

Le château se situe au centre d’un grand parc soigné, au cœur de la vallée de la Blaise. La demeure de Cirey séduit par son élégance et son atmosphère paisible.

La longue façade harmonieuse présente une porte sculptée de coquillages, cet univers marin imaginé par Voltaire représente l’origine de la vie.

Voltaire et Madame du Châtelet : 

En 1734, après la publication de ses Lettres philosophiques, Voltaire est en disgrâce à Paris et menacé d’arrestation. C’est alors qu’il trouve refuge à Cirey-sur-Blaise, chez son amie Émilie du Châtelet, femme d’une intelligence et d’une modernité exceptionnelles.

De leur vie commune, marquée par une complicité intellectuelle, ils ont fait du château un véritable centre de pensée et d’expérimentation scientifique. Émilie du Châtelet, passionnée de physique et de mathématiques, traduisit et commenta les œuvres de Newton, tandis que Voltaire y rédigea plusieurs ouvrages majeurs.

 

Nous avons découvert les pièces où le couple vivait et travaillait : la bibliothèque, les salons, la chambre d’Émilie du Châtelet, le cabinet de travail de Voltaire. Le mobilier d’époque, les portraits et les objets conservés ou reconstitués nous plongent dans l’atmosphère raffinée du XVIIIᵉ .

Dans les combles aux milieu de l’entremêlement des poutres ancestrales est niché le plus plus petit théâtre de France, fait de papier et de carton et conçu par Voltaire pour animer les longues soirées de Cirey.

Le château conservé dans l’atmosphère du XVIIIᵉ par leurs propriétaires actuels est aménagé avec goût en toute simplicité. La maîtresse des lieux nous a expliqué au travers d’une impressionnante collection de fers à repasser toute la complexité de la buanderie et du lavage du linge à cette époque. Enfin notre visite s’est terminée par le cellier et les cuisines parfaitement conservées.


Merci à Nicole pour cette belle journée de découverte 

Texte et photos, Catherine Fourdraine, mise en page, Charles Delbarre 

Une journée en Belgique – 11 septembre 2025

Après un départ matinal, 06h30, c’est sous un ciel pluvieux que nous arrivons à l’ancienne mine d’ardoise à Bertrix en Belgique : « Au cœur de l’Ardoise ». Cette visite propose une immersion dans l’univers des anciennes ardoisières ardennaises.

Equipés de casques, nous sommes descendus dans les galeries à moins 25 mètres …. Un vrai parcours sportif nous attendait : des escaliers, encore des escaliers… toujours des escaliers !! Heureusement les galeries plus profondes n’étaient plus accessibles !!

Le guide, ancien travailleur de la mine, nous a décrit les conditions de travail difficiles des mineurs et les techniques d’extraction. Différents sujets ont été abordés : le forage, la construction des galeries, l’extraction, le travail de l’ardoise, son utilisation mais aussi le côté social : la vie des ouvriers au fond de la mine où l’alcool sévissait, la poussière, l’humidité, les dangers et les accidents mais également la solidarité.

Au cours de notre déambulation dans les galeries, nous avons été surpris par quelques spectacles de son et lumière et nous avons découvert, au fond d’une petite galerie, la statue de Sainte-Barbe, protectrice des mineurs.

Quelques anecdotes de notre guide pour rendre son récit encore plus captivant : les paris entre les hommes à qui porterait la plus grosse pierre, l’alcool aidant, les pires histoires ont eu lieu… un mineur a essayé de porter une pierre de 360 kilos : avec la charge, ses yeux ont explosé !!!

Les patrons, pour gagner encore plus d’argent, ouvraient des cafés-épiceries où les mineurs avaient des « comptes » qui se déduisaient de leur paye à la fin du mois, le résultat étant que bien souvent le salaire était nul.

 

Après cette immersion, nous sommes revenus à la surface… encore des escaliers… et un petit film nous a été présenté pour se replonger dans l’histoire passionnante des mines d’ardoises. Cette visite a permis de mieux comprendre le patrimoine industriel et de rendre hommage à tous ces mineurs.

C’est sur ce site que nous avons déjeuné avant de partir à la découverte de Bouillon.

Nous avons retrouvé notre guide au Château de Bouillon en début d’après-midi. Dominant la Semois, c’est une forteresse médiévale impressionnante. Nous avons parcouru ses remparts, ses tours et souterrains en découvrant l’évolution des techniques de défense au cours des époques. Depuis les hauteurs, la vue sur la ville et la vallée est époustouflante.

Un spectacle de fauconnerie dans l’enceinte du château a clôturé cette visite.

C’est sous la pluie que nous sommes repartis en direction de Meaux. Notre chauffeur nous a arrêtés en cours de route pour prendre en photo la statue du « sanglier des Ardennes ». La journée a été bien remplie et riche de découvertes.

Merci à Hélène pour l’organisation de cette belle journée.

Photos : Catherine Fourdraine, texte : Christine Pierre, Mise en page : Charles Delbarre

  • Plan du site
  • Licences
  • Mentions légales
  • CGUV
  • Paramétrer les cookies
  • Se connecter
  • Propulsé par AssoConnect, le logiciel des associations